Dans une contribution publiée sur le site d’informations générales connectionivoirienne.net, le curé Basile Diané officiant à la paroisse de Moossou, ville d’origine de l’ex-première dame Simone Gbagbo, a chargé l’opposition politique ivoirienne.
C’est un curé très remonté qui a tancé l’opposition ivoirienne. L’abbé Basile Diané l’a accusée d’avoir lancé de « lâche mot d’ordre » ayant conduit à des destructions de biens, à la mort et des jeunes en prison. « Nous devons prendre conscience (et j’en parle parce qu’en contact avec des détenus ou familles de détenus) qu’il y a une véritable souffrance dans le cœur de ces jeunes et de ces responsables sans horizon véritable de jugement et de libération. Ce qui me désole, ce sont les palabres d’une opposition en quête d’une pitance honteuse, de poste et de prestige. Ils ont oublié qu’à cause d’eux, à cause de leur lâche (je m’en rends compte désormais) mot d’ordre, des enfants, des jeunes et des responsables sont en prison en grande souffrance », écrit l’abbé Basile Diané.
« Ce qui compte (pour l’opposition), ce sont des postes »
Il est outré que ces leaders d’opposition en soient réduits aujourd’hui à rechercher des postes plutôt que de se battre pour ces jeunes qu’ils ont fait mettre en prison à cause du respect de leur lâche mot d’ordre. « Leur libération peut attendre, ce qui compte, c’est être député ou être nommé ministre. Pauvre pays avec une opposition sans repères et sans convictions », relève l’homme de Dieu, qui lance un appel pour que les souffrances des prisonniers de la crise électorale sans jugement s’estompent en Côte d’Ivoire.
Infoplus