Ce mercredi 27 novembre 2024, la Première dame Dominique Ouattara a présidé la cérémonie officielle de signature du cadre d’action 2024-2029 pour la lutte contre le Travail des enfants dans la cacaoculture entre la Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats-Unis d’Amérique et l’industrie internationale du cacao et du chocolat, dans les locaux de son Cabinet à Cocody.
« Je tiens à exprimer ma profonde gratitude aux représentants ivoiriens, ghanéens et américains, ainsi qu’à nos partenaires techniques et financiers, sans oublier les acteurs de l’industrie du cacao et du chocolat, qui œuvrent dans la lutte contre ce fléau. Je me réjouis particulièrement de la signature de ce nouveau cadre d’action, qui constitue une étape déterminante et une avancée significative dans notre lutte commune pour éradiquer le travail des enfants dans la chaîne de production du cacao », a souligné l’épouse du chef de l’Etat. Avant de souligner que cela permet de mesurer ensemble leur progrès.
« Ce nouvel accord de partenariat intervient après celui de 2010 et nous ouvre de nouvelles perspectives, pour un engagement collectif plus fort contre le travail des enfants. A ce titre, il contient des ambitions plus prometteuses pour tous les enfants qui victimes du travail des enfants, dans les villes, les villages et hameaux reculés, et dont l’avenir semble ne réserver aucune issue », a-t-elle ajouté. Tout en énumérant tout ce qui sera fait dans le cadre de cette entente, elle a admis que beaucoup reste à faire. « Malgré notre engagement, il n’en demeure pas moins que nous restons conscients que la tâche ne sera pas aisée, car de multiples facteurs externes existent et pourraient entraver nos efforts dans la réalisation de nos objectifs. Il s’agit entre autres, du défi lié à la forte migration dans notre pays des populations vulnérables, en majorité constituées de femmes et d’enfants, qui fuient la menace terroriste dans leur pays d’origine », a indiqué la Première dame.
Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale a salué le travail colossal abattu par Mme Ouattara contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire. « Nous vous en sommes infiniment reconnaissants. La solution efficace porteuse de résultats probants à l’éradication du travail des enfants dans notre pays, c’est vous Madame La Première Dame », a brossé Adama Kamara. Il a ensuite exprimé tout l’espoir placé en cette initiative.
« En paraphant ce document, nous réaffirmons notre engagement envers chaque enfant de Côte d’Ivoire et du Ghana et plus largement envers toutes les générations futures. Puissions-nous, à travers ce nouveau cadre d’action, donner vie à une ère nouvelle où la solidarité et la justice prévaudront pour le bien-être de tous. La réalisation des nobles ambitions du cadre d’action conjoint dépendra de l’engagement de chacune des parties prenantes à jouer pleinement le rôle qui est le sien en vue de sa mise en œuvre efficace. J’en appelle donc à notre responsabilité commune », a-t-il exhorté.
Rappelons que le nouveau Cadre d’action signé vise à coordonner et à accélérer les actions visant à contribuer à la prévention et à l’élimination progressive du travail des enfants dans les communautés cacaoyères de Côte d’Ivoire et du Ghana.
Le Cadre d’action 2024 reconnaît que la lutte contre les causes profondes du travail des enfants requiert une action multipartite holistique et immédiate de la part de toutes les parties prenantes, ainsi qu’une coordination efficace.
Les signataires réaffirment leur engagement de travailler ensemble pour contribuer à la prévention et à l’élimination progressive du travail des enfants dans les communautés productrices de cacao de Côte d’Ivoire et du Ghana.
Stéphane Badobré