Traoré Karamoko dit National TK, ex-leader estudiantin du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ceeci), a décidé d’adhérer au Rhdp après son départ du campus de Bouaké. Il nous donne dans cet entretien les raisons de ce choix et explique pourquoi il soutient Amadou Koné pour les élections municipales du 2 septembre 2023.
Après le syndicalisme, nous vous apercevons par moments au siège du Rhdp. On pourrait se demander que devient le National TK après son passage à la tête du Ceeci ?
J’ai été secrétaire général du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ceeci) durant deux mandats. Aujourd’hui, je suis dans la vie civile. J’ai décidé, après le syndicalisme estudiantin, de faire de la politique. C’est la raison pour laquelle vous me voyez au sein du siège régional du Rhdp où j’occupe des fonctions. Je suis responsable de l’Union des jeunes du Rhdp dans le département politique de Bouaké-Gonfreville dirigé par le départemental Silué Pegabila. Je suis également le secrétaire permanent des mouvements et associations de jeunesse proches du Rhdp dans la région de Gbêkê. Avant les dernières restructurations du parti, j’étais secrétaire communal associé du Rhdp à Bouaké en charge du quartier Zone. Vous voyez que j’ai décidé de faire de la politique en adhérant au Rhdp.
Pourquoi avoir choisi de militer précisement au Rhdp? Il y a beaucoup d’autres partis.
Il convient de relever que nous autres jeunes n’avons pas décidé de militer au Rhdp de façon émotive. Cela ne s’est pas fait sur un coup de tête. C’est l’espoir et la vision incarnés par ce parti qui m’ont attiré personnellement. Notre adhésion au Rhdp est le fruit d’une décision réfléchie. Nous estimons qu’avec le Rhdp, la quiétude que nous recherchions sur le plan national est aujourd’hui de mise. Nous avons été témoin des crises vécues par la Côte d’Ivoire, il y a peu. Nous sommes aussi témoins des progrès réalisés en peu de temps sous la houlette du Rhdp dirigé par le chef de l’État, Alassane Ouattara. La Côte d’Ivoire, qui était infréquentable hier, est devenue aujourd’hui fréquentable. Par le passé, nous autres élèves avions du mal à aller en classe. Le pays était divisé. Depuis 2010, avec l’avènement du Rhdp au pouvoir, nous avons retrouvé le calme, la quiétude et la paix. La Côte d’Ivoire a renoué avec le développement. Quoi de plus normal de façon objective qu’on adhère à ce parti qui présente une offre politique plus alléchante que celle des autres partis sur l’échiquier politique national.
Vous décidez de militer à Bouaké et pourquoi pas ailleurs?
Il faut dire que j’ai fait mes études scolaires et universitaires à Bouaké. J’ai aimé et j’aime la belle cité de Bouaké. Le hasard a fait qu’après les études, je me retrouve à exercer à Bouaké. Sinon je n’ai pas choisi d’être à Bouaké. C’est donc une simple coïncidence. Intéressé par la politique, j’ai décidé d’adhérer au Rhdp à partir de Bouaké où j’ai de nombreux aînés qui m’inspirent en politique. Venu servir la Nation dans le cadre de mon boulot, j’ai aussi choisi de servir la vision politique à travers le Rhdp en étant sur place.
Les élections municipales sont prévues pour le 2 septembre 2023. A Bouaké, votre parti le Rhdp a choisi Amadou Koné parmi tant d’autres candidats. En quoi est-ce que Amadou Koné est-il le bon choix pour vous?
Je suis en phase avec le choix d’Amadou Koné comme candidat du Rhdp dans la commune de Bouaké. Un jeune qui sait ce qu’il veut ne peut qu’être en phase avec cette décision. Avant que la direction du parti n’annonce le choix d’Amadou Koné comme candidat du Rhdp à Bouaké, la quasi-totalité des militants du parti sur place, la base l’avait déjà choisi. En réalité, le directoire du parti ne faisait qu’enfoncer une porte déjà ouverte. Fait rarissime. Ce qui est constant, ailleurs, la base choisit un candidat que la direction rejette. Ici c’est la base elle-même qui a choisi Amadou Koné avant que le directoire du parti ne vienne l’adouber. Nous estimons que pour les qualités que recèle Amadou Koné, il n’ y a pas meilleur choix que lui. Nous sommes témoins des actions de développement qu’il a portés et appuyés en faveur de Bouaké depuis son retour au gouvernement à partir de 2017. Avant lui, il y a eu des fils de Bouaké au gouvernement. Nous n’avons pas eu autant d’engagements de leur part comme c’est le cas avec le ministre Amadou Koné. Le retour de Amadou Koné à Bouaké est facteur d’espoir pour les populations. Avec le parcours qu’il a et les qualités qui sont les siennes, nous disons qu’Amadou Koné est un père pour nous. Il est aussi un repère. Confier la commune de Bouaké à Amadou Koné sera une bénédiction pour les populations de Bouaké. Amadou Koné est le meilleur cheval en ce moment à Bouaké pour le Rhdp.
Comment comptez-vous aider Amadou Koné à remporter ces élections ?
Nous comptons faire un travail de proximité pour amener ceux qui sont encore réticents à comprendre. Il faut aussi aller au-delà du Rhdp. C’est notre mission. Nous allons faire prospérer les qualités de notre candidat qui a l’avantage de connaître et d’être en contact avec le gouvernement et le chef de l’État.
Quelle est votre opinion sur le discours du chef de l’État sur l’état de la Nation ?
Il s’agit d’un discours rassurant pour nous. Le chef de l’État Alassane Ouattara nous a présenté un pays en paix qui sait où il va. Une chose m’a vraiment plu, il s’agit du fonds d’un milliard de francs dédié à la jeunesse par jour. C’est salutaire. J’ai foi que le chef de l’État Alassane Ouattara le fera car ce que Alassane Ouattara dit, Alassane Ouattara le fait. Il ne reste qu’aux jeunes de capitaliser ces fonds.
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