Les propos du musicien malien, qui invite le président Ibrahim Boubacar Keïta, à ne plus obéir au « petit Macron », ont un « caractère infondé, diffamatoire et outrancier », selon l’ambassade de France au Mali rapporte BBC. « Si tu as peur de dire la vérité à la France, (…) quitte le pouvoir, celui qui n’a pas peur le prendra, tu passes ton temps à te soumettre à ce petit Emmanuel Macron, c’est un gamin. (…) Tu n’es pas au courant que c’est la France qui finance nos ennemis
Les propos du musicien malien, qui invite le président Ibrahim Boubacar Keïta, à ne plus obéir au « petit Macron », ont un « caractère infondé, diffamatoire et outrancier », selon l’ambassade de France au Mali rapporte BBC.
« Si tu as peur de dire la vérité à la France, (…) quitte le pouvoir, celui qui n’a pas peur le prendra, tu passes ton temps à te soumettre à ce petit Emmanuel Macron, c’est un gamin. (…) Tu n’es pas au courant que c’est la France qui finance nos ennemis [djihadistes] contre nos enfants ? » a déclaré le musicien malien de renommée internationale.
L’ambassade de France au Mali a réagi à ces propos, dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
La France déclare avoir « découvert avec étonnement les récents propos tenus par M. Salif Keïta (…) mettant en cause la France et ses liens supposés avec le terrorisme au Mali ».
« L’ambassade de France dénonce avec la plus grande fermeté ces propos au caractère infondé, diffamatoire et outrancier », ajoute le communiqué.
Il soutient que les propos du musicien sont de nature à « semer la discorde » et à « entretenir le chaos ».
« La France reste pleinement engagée au côté du Mali et de ses voisins, au service du retour de la paix et de la stabilité au Sahel », ajoute l’ambassade française.
S’exprimant en bambara, l’une des langues les plus parlées au Mali, Salif Keïta déplore la mort des militaires maliens dans le nord du pays. Ils sont tués par des djihadistes financés et armés par la France, dit-il.
Lors de l’élection présidentielle de 2018 au Mali, il avait soutenu la candidature de l’opposition Soumaïla Cissé.
Le président malien et son gouvernement n’ont pas encore réagi aux propos de Salif Keïta.