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Finies les élections législatives 2021. Alors que tous les partis politiques ont participé à ces élections, le Groupement des peuples solidaires (Gps), mouvement politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a brillé par son absence. Quelques uns de ses partisans qui contestaient sa décision de ne pas aller aux élections ont déposé leur dossier de candidature. Pour les plus connus, il s’agit notamment de Kaweli Ouattara, maire de Ferkessedougou, ville natale de Soro et Michel Alain Lobognon, député sortant de Fresco emprisonné et dont l’épouse a mené sa campagne. Officiellement donc, le Gps a boycotté les législatives, sortant du jeu politique ivoirien pour les 5 ans à venir.

« Lâché par plusieurs collaborateurs »

Guillaume Soro est donc le plus grand perdant de ce scrutin. Le désormais ex-deputé devrait suivre de loin les débats qui engagent la vie de la Côte d’Ivoire à l’Assemblée nationale. C’est assurément un coup dur pour l’enfant de Kofiplé, qui contenu une descente aux enfers sans commune mesure. Chassé de la France et de l’opposition pour ses penchants belliqueux, Guillaume Soro est aujourd’hui réduit à sa plus simple expression. Ses plus proches collaborateurs pour la plupart l’ont lâché. Seule une poignée de fidèles tentent de maintenir la flamme militante du Gps. De bonnes sources, après les départs de Meïté Sindou, Kanigui Soro Mamadou et Alphonse Soro, d’autres cadres du Gps auraient déjà un pied hors du parti. L’on cite Alain Lobognon et Felicien Sekongo. Le premier a fait acte de candidature malgré le mot d’ordre de son mentor et le second a refusé de fondre son mouvement, le Mvci dans le Gps. Qu’à cela tienne, Soro n’est que l’ombre de lui-même. N’étant plus député, donc perdant des privilèges, il est plus que jamais vulnérable.

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