Le gouvernement rwandais annonce qu’il cessera d’enregistrer les motos à essence pour les transports publics dans la ville de Kigali en janvier 2025. Cela va impliquer de limiter l’enregistrement des seules motos électriques, pour des transports plus propres et plus écologiques.
« Nous n’enregistrerons pas les motos à essence pour les transports publics à Kigali. Seules les motos électriques seront prises en compte pour les transports publics commerciaux », a déclaré Jimmy Gasore, ministre de l’Infrastructure, lors d’une récente interview accordée au média rwandais (NewTimes).
Gasore a souligné les avantages de l’initiative, notant que le marché et l’infrastructure des motos électriques sont suffisamment matures à Kigali pour soutenir cette transition.
Le ministre a précisé que la politique n’affecte pas les motos à essence existantes, qui continueront à fonctionner sans interruption. À l’époque, plus de 100 000 motos étaient enregistrées dans tout le pays, dont 46 000 fonctionnaient comme moto-taxis, y compris 26 000 dans la seule ville de Kigali. Ces motos contribuent de manière significative à la mauvaise qualité de l’air et à la dégradation de l’environnement.
« C’est pourquoi nous ne prévoyons aucun impact économique négatif », a-t-il ajouté.
Cette mesure décourage également l’importation de motos non électriques pour les transports publics, s’alignant ainsi sur la stratégie plus large du Rwanda en matière d’e-mobilité.
En juin 2021, le Rwanda, soutenu par le PNUD, a commencé à remplacer les motos à essence par des modèles électriques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l’air.
Stéphane Badobré