Le directeur général (DG) du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, Yao Etienne, à la tête d’une forte délégation des cadres Yowlè de la région de la Marahoué, a mis fin aux manifestations des jeunes de Ouanzanou, dans le département de Bouaflé, contre la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE).
Les populations de Ouanzanou, notamment des jeunes ont manifesté, le 13 mars 2019, contre une équipe technique de la CIE effectuant des travaux d’installation d’un régulateur de tension sur un site de leur village pour exiger l’électrification de leur localité attendue depuis sept ans. Depuis lors, des démarches ont été entreprises en vain par des autorités administratives et politiques auprès de ces jeunes, en vue de permettre à la CIE de poursuivre les travaux. Selon la CIE, ce régulateur de 33 KV devait servir à améliorer la qualité de l’électricité fournie dans les ménages de Bouaflé à environ 20%.
« M. le préfet de région a entendu ce que vous voulez, le sous-préfet a entendu, la CIE a entendu. Il faut vous arrêter là. Les cadres ici présents se joignent à moi pour vous demander pardon. Vous avez fait ce que vous pouvez. Nous allons prendre le relais », a indiqué M. Yao, lors d’une rencontre entre les populations de Ouanzanou, la chefferie centrale Yowlè et des cadres samedi.
Pour l’électrification de Ouanzanou et de tous les autres villages Yowlè, il a exhorté les populations à faire confiance au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, et à son gouvernement, rappelant ses œuvres de développement en faveur de la Marahoué.
M. Yao a saisi cette occasion pour affirmer la volonté des cadres de sept villages Yowlè de tout mettre en oeuvre pour amorcer leur développement. « Les cadres de ces sept villages vont désormais se réunir très souvent pour parler de projets de développement. Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est comment trouver un nouveau site pour le marché des sept villages, c’est comment trouver un site pour le terrain de football », a-t-il laissé entendre.
Le porte-parole des populations de Ouanzanou, N’Guessan Kouassi, a pris l’engagement, tout en acceptant le pardon, de laisser la CIE poursuivre ses travaux d’installation du régulateur sur le site de leur village.