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Une consultation de haut niveau sur les vulnérabilités liées à la dette s’est ouverte, jeudi à Abidjan, à l’initiative de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Banque mondiale, a constaté APA sur place.

Selon le Vice-Président de la BAD, Charles Boamah, cette problématique de la vulnérabilité liée à la dette est une préoccupation des pays qui empruntent des fonds.

Partageant l’expérience de la Côte d’Ivoire, le ministre de l’économie et des finances, Adama Koné a préconisé la mise en place de comités «pour analyser les besoins» de prêts.

« Nous avons mis en place un comité de la dette, un comité d’experts également. Ils ont un rôle essentiel », a indiqué le ministre Koné, soutenant qu’on «ne peut pas se développer dans la dette ».

Toutefois, a précisé le ministre ivoirien de l’économie et des finances, «nous avons besoin de ressources pour financer notre développement ».

Lors d’un panel, Richard Evina Obama du ministère des finances du Cameroun, a préconisé « plus de transparence dans la gestion des dettes ». Pour lui, il faut mettre un accent « sur les pays les plus vulnérables du fait des chocs endogènes tels que le terrorisme ».

« La formation et le renforcement des capacités », apparaissent comme des solutions pour résoudre ce problème de vulnérabilité.

Le représentant du Sénégal à ces travaux, Serigne Moustapha Sène, Directeur de la prévision et des études économiques au ministère des finances de son pays, a quant à lui proposé «la diversification des ressources ».

En janvier 2019, 17 pays emprunteurs à l’Association internationale de développement et au Fonds africain de développement étaient considérés comme étant à haut risques de surendettement ou en surendettement soit plus du double du nombre de pays dans ces catégories en 2013.

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