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L’un des 13 candidats à la présidence du Ghana pour les élections du 7 décembre est décédé.
Akua Donkor, la fondatrice du Ghana Freedom Party (GFP), est décédée alors qu’elle était soignée dans un hôpital d’Accra, la capitale du Ghana, le lundi 28 octobre vers 22 heures (heure locale).
Donkor était l’une des deux femmes candidates à la présidence du Ghana pour les prochaines élections. L’autre est Nana Frimpomaa du Convention People’s Party (CPP).
Selon le média publique Ghana Broadcasting Corporation, Donkor est décédée à l’âge de 72 ans.

Complications abdominales

Les médias ghanéens rapportent que des complications abdominales ont été diagnostiquées chez la candidate à la présidence dans un hôpital de l’est du Ghana le samedi 26 octobre.
Après avoir été soignée, elle a été autorisée à rentrer chez elle.
Lundi, Donkor a été transportée d’urgence dans un grand hôpital d’Accra pour y recevoir des soins spécialisés.
Son collaborateur, Kwabena Agyeman Appiah Kubi, a déclaré avoir rendu visite à la candidate à l’élection présidentielle à l’hôpital vers 13 heures lundi, et l’avoir quittée à 15 h 30.

Que se passe-t-il si le candidat à la présidence meurt avant les élections ?

Plus tard, ce jour-là, il a reçu un appel téléphonique à 22 heures l’informant que Donkor était décédé.
Kubi, âgé d’une quarantaine d’années, est un animateur de radio au Ghana, connu sous le nom de Roman Fada.
La loi ghanéenne stipule qu’en cas de décès d’un candidat à la présidence après sa désignation, la commission électorale accorde au parti concerné un délai de 10 jours pour présenter un nouveau candidat.
Une fois le nouveau candidat désigné et autorisé à se présenter, l’élection peut être reportée de 21 jours au maximum. Si la personne décédée était un candidat indépendant, le calendrier électoral n’est pas affecté.

Trente-sept jours avant les élections

Aujourd’hui, il reste aux Ghanéens environ 37 jours avant les élections du 7 décembre, et tous les regards se tournent vers la commission électorale pour connaître la prochaine étape.
Dans l’état actuel des choses, la commission électorale a encore le temps d’organiser les élections à la date prévue.
Le compagnon de campagne de Donkor, Kubi, a exprimé son intérêt pour devenir le candidat du Parti de la Liberté du Ghana à l’élection présidentielle.
La défunte Donkor est né dans la région d’Ashanti, au sud du Ghana, en février 1956.

Importante productrice de cacao

Les informations sur son parcours scolaire sont rares.
Plus tard dans sa vie, elle est devenue une importante productrice de cacao et s’est intéressée à la politique.
En 2012, elle s’est portée candidate à la présidence du Ghana en tant que candidate indépendante, mais sa candidature a été rejetée par la commission électorale au motif qu’elle ne remplissait pas les conditions minimales requises.
Elle a ensuite fondé le Ghana Freedom Party, dans le but de lutter pour les moins privilégiés de la société.

11e place aux élections de 2020

En 2016, elle est à nouveau empêchée de se présenter à l’élection présidentielle car elle ne remplissait pas les conditions minimales d’investiture.
En 2020, Donkor a rempli les conditions requises et a fait partie des 12 candidats qui se sont présentés à l’élection présidentielle.
Elle est arrivée en 11e position, avec plus de 5 300 voix, lors d’une élection que le président sortant Nana Akufo-Addo a remportée avec 6,7 millions de voix.
L’ancien président John Mahama, du parti d’opposition, a obtenu 6,2 millions de voix et est arrivé en deuxième position.

Défenseuse des droits des femmes

Lors des élections de cette année, Donkor était en lice avec le vice-président Mahamudu Bawumia, candidat du parti au pouvoir, l’ancien président Mahama et dix autres candidats.
Donkor était passionnée par l’agriculture et défendait également les droits des femmes.
Dans son programme de campagne, elle a déclaré qu’elle ferait passer le congé de maternité de trois mois à un an.
Donkor était mère de plusieurs enfants.

TRT Afrika

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