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Dans une interview au Journal  » Le Parisien » le lundi 16 décembre, Marine Le Pen a dit se préparer à une présidentielle anticipée.

Selon elle : « Je me prépare à une présidentielle anticipée, par précaution, compte tenu de la fragilité d’Emmanuel Macron, du peu de leviers institutionnels qu’il lui reste ».

Poursuivant son analyse, Madame Le Pen estime : « Sa situation est très fragile. Les problématiques pourraient même venir de son propre bloc central, qui pourrait être en désaccord avec son Premier ministre, ou des marchés financiers. Il y a beaucoup de raisons qui pourraient pousser Emmanuel Macron à mettre fin à son mandat ».

Comme elle, le Chef de file de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon a mis en ordre de marche ses troupes en cas de présidentielle anticipée.

Pour le principal concerné cependant, pas question de faire ses cartons et de déménager de l’Élysée avant le terme du mandat que les français lui ont confié.

Si La France insoumise appelle depuis des semaines à la démission d’Emmanuel Macron, Marine Le Pen et le président de son parti Jordan Bardella n’ont jamais fait de même.

Il faut dire que le Rassemblement National de Madame Le Pen et La France Insoumise de Monsieur Mélenchon ont ensemble dans l’hémicycle la majorité absolue pour renverser n’importe quel gouvernement qu’il souhaitent.

Comme on le dit chez nous :  » C’est Macron lui-même qui s’est mis dans problème « , en décidant tout seul de dissoudre le 9 juin 2024 à l’issue des élections européennes, l’Assemblée Nationale au sein de laquelle il disposait d’une majorité confortable.

Voilà ça maintenant !

Son sort risque d’être scellé dès juin 2025 (si ce n’est avant), lorsqu’il aura à nouveau la main pour dissoudre l’Assemblée Nationale une fois encore.

Prof. Moritié Camara

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