Le Ministre, Gouverneur du district autonome de la vallée du Bandama, Jean Claude Kouassi, a réaffirmé le jeudi 6 septembre 2024 à Bouaké son engagement dans la lutte contre les litiges fonciers. »Nous devons trouver des solutions à ces problèmes fonciers. Le district a fait venir l’Agence foncière rurale(Afor) pour parler aux populations afin que nous limitions les difficultés dans ce secteur. Nous nous engageons donc à poursuivre les sensibilisations pour une meilleure gestion du patrimoine foncier. Par conséquent, je demande donc aux chefs de communautés et de villages qu’ils associent les populations et les élus locaux lors des règlements des litiges fonciers pour une meilleure connaissance et une meilleure résolution du problème », a exhorté le ministre Jean Claude Kouassi. C’était à l’occasion de la septième édition des jeudis du district autonome de la vallée du Bandama au titre de l’année 2024. Pour ce faire, il a invité l’Afor à se prononcer sur le thème « Gestion du foncier rural dans le district autonome de la vallée du Bandama ».
Plusieurs autorités politiques, administratives, coutumières et des responsables des jeunes et des femmes des régions du Hambol et de Gbêkê ont répondu à l’appel du ministre, gouverneur.
Les communications de l’Afor ont ébauché les avancés dans le secteur pour un meilleur règlement des litiges. »La terre est pour nous les Ivoiriens et pour tout habitant de ce pays, une ressource importante. Le sol et le sous-sol nous permettent d’accéder aux richesses et à l’emploi. Nous devons faire en sorte qu’il ne soit pas source de problèmes multiples. Aujourd’hui, le foncier est un marqueur identitaire qui devient une source de plus en plus récurrente de conflits. La gestion du foncier rural est donc d’une importance capitale pour assurer la stabilité, la prospérité et la paix dans notre pays, la Côte d’Ivoire », a noté le ministre Jean Claude Kouassi.
Le conférencier, Koffi Mathias, directeur des opérations techniques de l’Afor a relevé qu’il était opportun pour les populations de sécuriser leurs terres. »Il est important que la terre rurale soit sécurisée aujourd’hui car au moment où on vote la loi de 1998, nous avons une population de moins de 15 millions d’habitants. Or, aujourd’hui, nous avons une population de plus de 29 millions d’habitants sur les mêmes 322 000 Km2 de superficie. Pourtant d’ici 2050, nous aurons presque 50 millions d’habitants. Or, à ce moment, il va falloir que les populations se nourrissent et se logent. Alors, il aura plus de problèmes. Il est donc important que les terres soient sécurisées pour qu’on puisse reconnaître à qui appartient la terre. Nous invitons donc les populations à s’engager dans les activités de sécurisation foncière », a-t-il conseillé .
D’après une correspondance particulière