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C’est ce qu’on pourrait appeler un recadrage en règle. L’ex-Première dame Simone Gbagbo a cru bon de réclamer un dialogue politique. De façon directe, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Diomandé Vagondo, lui a retorqué que ce cadre existe depuis belle lurette. « Par lettre rappelée en référence, vous avez sollicité auprès de Monsieur le Président de la République l’ouverture d’un dialogue politique qui permettrait, notamment, de faire le point de l’exécution des conclusions du dernier dialogue politique d’une part et d’aborder des thèmes relatifs à l’organisation d’élections apaisées, crédibles et transparentes d’autre part ». C’est à travers ces mots que l’opinion apprend la démarche de la présidente du Mouvement des générations capables (MGC) depuis le 26 septembre 2024. De façon subtile, le ministre rappelle à l’ex-épouse du président Laurent Gbagbo que le dialogue qu’elle réclame en 2024 a cours et est même à sa 5ème phase.

« En réponse, je voudrais porter à votre connaissance que la plupart des résolutions issues de la phase 5 du dialogue politique qui s’est déroulée du 20 janvier au 04 mars 2022, ont fait l’objet d’un traitement diligent par le Gouvernement ; toute chose qui a permis une participation massive des groupements et partis politiques aux dernières élections locales », souligne le courrier du ministre. Qui a pris soin d’envoyer une copie au Premier ministre, chef du gouvernement et au directeur de Cabinet du Président de la République.  « Toutefois, je voudrais vous assurer de ma disponibilité à poursuivre les échanges avec l’ensemble des groupements et partis politiques et organisations de la société civile sur toutes questions susceptibles de contribuer à l’organisation d’élections inclusives et apaisées », termine Diomandé Vagondo.

Stéphane Badobré

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