PARTAGER

La troisième édition du Salon des Collectivités Territoriales se tiendra du 5 au 7 septembre 2024, à Abidjan. Le thème central est « Gouvernance territoriale: levier de résilience et de développement harmonieux des territoires ». Dans l’articulation de ces assises, il est prévu une conférence inaugurale, une exposition, des rencontres d’affaires, des activités médiatiques…
Les résultats attendus sont de pouvoir créer des espaces de dialogue sur la cohérence et l’efficacité du cadre de gouvernance et de l’action des collectivités territoriales, de promouvoir les savoir-faire, les innovations et les meilleures pratiques de résilience des territoires et surtout formuler des recommandations en vue d’améliorer la gouvernance territoriale en Côte d’Ivoire. Pour les organisateur, il est clair que les collectivités territoriales affirment de plus en plus leur rôle et initient des actions majeures de réduction de la pauvreté et de promotion d’un développement équilibré et durable en vue de rendre leurs territoires plus attractifs, productifs et compétitifs. « Dans cette perspective, les hautes autorités nationales fondent principalement leur politique sur l’échelon territorial. Ce choix répond à un objectif économique qui est celui de stimuler le développement local par la création de pôles locaux de développement économique. Les territoires regorgent d’immenses ressources qui constituent un énorme potentiel de croissance et des opportunités économiques », souligne le document d’orientation de cette rencontre, consulté par ivoireactu.net. Placée donc au cœur de la réforme de l’action publique, la décentralisation représente, aujourd’hui, l’un des piliers de la politique de développement de la Côte d’Ivoire. De fait, estime-t-on, les missions générales de gestion et d’administration des territoires assignées aux collectivités territoriales leur confèrent un rôle essentiel dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable et dans la réalisation des engagements nationaux en matière de développement.
Pendant 3 jours, les institutions nationales, les ministères techniques, les collectivités territoriales (communes et régions), les districts autonomes, les institutions internationales, partenaires au développement, les organisations de la société civile, les organismes d’appui au développement territorial, les bureaux d’études…se donnent rendez-vous échanger et élargir les horizons.
En vue d’assurer l’organisation réussie de cette importante activité, un comité d’organisation et un comité scientifique seront mis en place.

Stéphane Badobré

 

PARTAGER