PARTAGER

La cérémonie de la Nuit du Destin (Laylat al-Qadr) s’est tenue le 26 au 27 mars 2025 à la Grande mosquée de Riviera Golf (Abidjan), en présence du vice-président ivoirien Tiémoko Meyliet Koné et de personnalités gouvernementales. Cheick Aïma Ousmane Diakité (président du Cosim) a exhorté les Ivoiriens à éviter les discours de haine en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2025, soulignant que «la paix est le socle de tout développement».

Le ministre de l’Intérieur, Général Vagondo Diomandé a sollicité les guides religieux pour «multiplier les prières» en faveur du chef de l’État Alassane Ouattara, présentant sa gestion comme un «rempart contre ceux qui cherchent à ébranler l’unité».

Le premier flic ivoirien a souligné que les populations attendent de lui «de très bonnes et grandes choses», renforçant son rôle dans la stabilité nationale.

À quelques mois de la présidentielle d’octobre 2025, le ministre a insisté sur l’«immense responsabilité» de tous les acteurs pour préserver la paix, évoquant les risques de division.

Il a rappelé que les prières des religieux doivent constituer un «rempart infranchissable contre les forces menaçant la cohésion nationale».

Avant ces interventions, une conférence sur la responsabilité individuelle et collective dans la préservation de la paix a été animée par l’imam Vamara Soro, rappelant que «le vivre ensemble est un devoir».

L’imam a insisté sur l’obligation de cohabiter harmonieusement, qualifiant cela de « devoir » pour les musulmans, malgré les différences.
Il a rappelé que « la responsabilité individuelle interdit d’inciter à la violence ou à la division », en citant implicitement des versets comme « Dis à Mes serviteurs d’exprimer les meilleurs paroles » (Coran 17:53), qui exhortent à l’usage d’un langage apaisant. Avant de rappeler que la responsabilité individuelle interdit d’inciter à la violence ou à la division, soulignant que « le musulman doit vivre avec les autres ». Le conférencier a lié ces valeurs à la stabilité de l’État, affirmant qu’« il n’y a pas d’humanité, ni d’État sans la sécurité et la paix»

Comme pour toutes les cérémonies religieuses musulmane, il y a  eu la lecture intégrale du Coran,  des bénédictions pour la stabilité nationale.

Au cours de cette célébration de la «nuit bénie valant mille mois d’adoration» a certainement renforcé les liens entre autorités religieuses et politiques, avec une insistance sur la cohésion sociale.

Stéphane Badobré

PARTAGER