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Les assaillants ont visé « des femmes, des enfants, des personnes âgées, des hommes, sans distinction », a indiqué le ministre de la communication Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo à la télévision nationale.
Des civils figurent parmi les dizaines de personnes tuées dans une attaque menée par des terroristes au Burkina Faso, ont indiqué dimanche à l’AFP des sources locales et sécuritaires.
Les rebelles terroristes affiliés à Al-Qaïda et à Daesh mènent depuis 2015 au Burkina Faso une insurrection qui a fait des milliers de morts et déplacé deux millions de personnes.
La dernière attaque a été menée par des hommes armés dans le village de Barsalogho, dans le centre-nord du Burkina Faso, samedi, ont indiqué de multiples sources.
Dénonçant une « attaque lâche et barbare », le ministre de la communication Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo a déclaré qu’elle avait été perpétrée par des « hordes de criminels ».
Les assaillants ont visé « des femmes, des enfants, des personnes âgées, des hommes, sans distinction », a indiqué Ouedraogo à la télévision nationale.
Un habitant de la région a déclaré à l’AFP par téléphone que l’assaut s’était produit vers 9h00 samedi, lorsque « des groupes terroristes ont attaqué le village, tuant de nombreux civils et membres des forces de sécurité ».
Une source de sécurité qui a demandé à ne pas être nommée a indiqué qu’il y avait « plusieurs dizaines de morts », y compris des civils et des membres des forces de sécurité.
« De nombreux blessés » ont été transportés dans un hôpital de la capitale régionale de Kaya, à quelque 45 kilomètres de là, a ajouté la source.

L’attentat n’a pas encore été revendiqué.

Selon un autre habitant, les victimes étaient principalement « de jeunes civils, venus en grand nombre aider les soldats à creuser des tranchées autour de la ville, pour se protéger d’éventuelles attaques de groupes terroristes. »
Une deuxième source de sécurité a signalé que « la réaction des soldats » et des troupes auxiliaires « a permis de neutraliser plusieurs terroristes et d’éviter une plus grande tragédie ».
Selon une source hospitalière de Kaya, plus de 100 blessés ont été transportés dans le plus grand centre médical de la ville.
Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, des civils avaient été tués dans l’attaque, malgré « une riposte et un appui aérien ».
Des soldats et des membres d’une force civile qui soutient l’armée, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ont également été tués, selon Sana.

AFP

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