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Au moins 1.500 civils ont été tués ou blessés par 600 engins explosifs improvisés en Somalie au cours de l’année écoulée, a rapporté l’ONU jeudi en fin de journée.

Le représentant spécial par intérim du secrétaire général des Nations Unies pour la Somalie, James Swan, a déclaré à Mogadiscio que ces engins explosifs constituaient une menace « grave », alors que la Somalie progresse vers l’autosuffisance et la durabilité en matière de sécurité nationale.

Les cibles principales sont les soldats de l’armée somalienne, a-t-il dit en jugeant essentiel de trouver une solution pour y faire face.

Inaugurant un cours de formation de formateurs d’une durée d’un mois visant à renforcer les capacités de l’armée dans la lutte contre les engins explosifs improvisés, M. Swan a dit considérer ce stage « comme un élément essentiel de la poursuite du renforcement des capacités somaliennes en matière de gestion et de lutte contre les engins explosifs improvisés ».

En 2023, l’armée somalienne a fait état de 378 morts et de 451 blessés dus à ces engins, ce qui souligne les risques permanents pour le personnel militaire et les civils, selon l’ONU.

M. Swan a noté qu’alors que la Somalie s’apprête à assumer l’entière responsabilité de sa sécurité, ces cours sur les engins explosifs improvisés permettront aux forces de sécurité du pays d’être mieux équipées pour faire face à cette menace.

Depuis 2020, l’armée somalienne, soutenue par le Service de lutte antimines des Nations Unies (UNMAS), a démontré une capacité croissante à contrer la menace posée par les engins explosifs improvisés.

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