Zoumana Coulibaly montre comment éviter les morts lors des conflits intercommunautaires

Le journaliste Zoumana Coulibaly, chargé de communication à l’ambassade d’Israël en Côte d’Ivoire, vient de mettre sur le marché une belle oeuvre bien documentée. Ce livre est intitulé: »Conflits intercommunautaires, ces morts qu’on peut éviter ».
L’auteur y fait le monitoring des conflits communautaires et interethniques dans trois pays : la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso. Il se sert des comptes-rendus des médias nationaux et internationaux comme base de données. La critique indique qu’il s’intéresse particulièrement à l’ouest ivoirien et aux autres endroits du pays comme Béoumi où des Ivoiriens ont fait couler le sang de leurs compatriotes. S’intéressant aux graves conflagrations dans les pays limitrophes de la Côte d’Ivoire, Zoumana Coulibaly fait remarquer que toutes les tueries observées, ici et là, entre les populations ne sont pas toujours l’oeuvre des djihadistes mais, la conséquence de conflits entre bergers et agriculteurs ou des crises entre des groupes ethniques. L’auteur note que partout où naissent des conflits communautaires, la stigmatisation des individus les oppose, très souvent, par l’origine, l’ethnie, la couleur de la peau ou encore la religion. L’écrivain propose que pour prévenir ces crises, il faut, entre autres attitudes, éviter d’instrumentaliser les religions et la nationalité. La vie humaine étant sacrée, il invite chacun à s’approprier les Droits de l’homme.
Au total, toute personne soucieuse d’étudier les conflits et leur typologie, conseille un critique, devrait absolument acheter ce livre au tarif modeste de 2500f. Oeuvre éditée par les Nouvelles Editions Balafons.