Une vingtaine d’agents frontaliers de la police et de l’Institut national d’hygiène publique (INHP) ont entamé, mardi 11 août 2020, à Odienné, une formation initiée par l’organisation internationale pour la migration (OIM) sur les procédures opératoires standards de surveillance épidémiologique dans un contexte de menace continue du Covid-19.
Les participants, des agents des postes frontaliers de Nigouni (Tengrela-frontière malienne), de Laléraba (Ouangolo-frontière du burkina), de Gbéléban (frontière Guinéenne) et de Tiéfinzo (Frontière malienne), ont été instruits sur les différents mécanismes de collaboration et de coordination prescrits par les normes sanitaires mondiales suivant l’approche une seule santé.
La formation, qui s’achève jeudi, intervient dans le cadre de la mise en œuvre du projet COCOTIP, un programme du gouvernement allemand en appui à celui de la Côte d’Ivoire, dans ses initiatives de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants. Le projet implique un volet renforcement des capacités opérationnelles des agents frontaliers. Il s’est vu ajouté une tentacule prévention contre la propagation du Covid-19, à l’avènement de la pandémie.
Le séminaire d’Odienné vise ainsi à notamment « fournir une orientation rapide aux agents frontaliers afin de prévenir la transmission et la contamination des locaux de travail et de vie par le covid-19 », et leur conférer des capacités à même de leur permettre de gérer efficacement les cas suspects et/ou probable de covid-19.
Pour la problématique de la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants, il s’agit de familiariser singulièrement les personnels de santé, appelés à collaborer étroitement avec les forces de sécurité, en première ligne de la lutte, à la notion.
Concernant les agents de police, il est question spécifiquement de renforcer leurs connaissances en matière de recueil, de traitement et de remontée des informations à travers notamment la maîtrise de l’outil informatique KOBO.