Le député de Bangolo sous-préfecture, Simon Doho, était face aux correspondants locaux de presse, dimanche 19 avril 2020 à sa résidence. Le but de cette rencontre: faire le bilan d’une tournée de sensibilisation contre le coronavirus qu’il a entreprise dans sa circonscription du 13 au 18 avril. Débutée à Gloplou, dans la sous-préfecture de Beoué Zibiao, cette tournée de sensibilisation contre le covid-19 a pris fin à Bleniminhouin, le samedi. Dans les trois sous-préfecture sur cinq qu’il a parcourues, l’homme a plaidé pour l’installation des comités villageois de lutte contre le covid-19. Il a demandé aux populations de fréquenter les hôpitaux, car il n’y a pas de vaccin en test conte le coronavirus actuellement dans le pays.
Simon Doho a condamné l, en effet, es violences perpétrées contre un véhicule de la nouvelle pharmacie de la santé publique a Bangolo par les jeunes. Le parlementaire impute ces actions violentes qui ont émaillés les localités de Yopougon, de Koumassi, d’Anono et de Bangolo à une mauvaise communication du gouvernement ivoirien. Laquelle est à la base d’une crise de confiance. « Sur la question du coronavirus, il y a une véritable crise de confiance entre les populations et l’Etat. Si on arrive a une situation comme celle la, c’est parce-qu’ on pas su anticiper. La question de l’information en temps de guerre est capitale, et là le gouvernement a manqué le coaching et nous a conduit dans cette situation de psychose généralisée », a déclaré le député du Grand Zibiao qui demande au chef de l’Etat de mettre en mission les parlementaires, sans distinction de parti politique pour sensibiliser les parents sur la menace du covid-19. « C’est important que le gouvernement mobilise tout le monde dans le combat. C’est l’ensemble du pays qui doit être engagé dans ce combat et non un groupement. C’est bien de parler à la télé et à la radio mais quand la population verra des députés Rhdp, Pdci, Fpi et bien d’autres ensemble sur le terrain pour sensibiliser, elle comprendra mieux le danger qui nous guette. Ce sera plus efficace pour faire barrage aux fausses rumeurs. Nous sommes en train de courir vers le milliers de cas, il n’est pas encore tard » , a-t-il plaider.
Pour Simon Doho, le gouvernement doit utiliser tout les vecteurs de la communication s’il veut atteindre son objectif le plus vite possible. « Le gouvernement n’a pas cerné tous les enjeux en terme de communication. La communication a plusieurs vecteurs. Au delà du visible et de l’audio, il y a le contact, l’approche et chaque aspect à sa valeur. Si nous ne traitons pas bien notre communication pendant cette crise, certains pourraient penser que ce qui sort à la télévision est manipulé. Par contre, quand il y a une cohérence entre tous les vecteurs de la communication, cela renforce la cohérence. Tout n’es pas mauvais, mais je parle de ce qui aurait pû être mieux fait », a t-il conclu.