C’est peu d’écrire que le Maroc, dans son ensemble, est en chantier depuis que le Roi Mohammed VI est aux affaires. En 20 ans, à compter du 30 juillet 1999, le royaume chérifien s’est transformé en un vaste chantier de réformes et de réalisations. Le Souverain a dressé dès son accession au Trône de ses glorieux ancêtres une feuille de route pour le développement du pays. Cela touche tous les aspects de la vie des Marocains. Dans le sillage des grands projets structurants lancés pas S.M le Roi, on peut évoquer les énergies renouvelables. La stratégie énergétique tracée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI se fonde sur le développement des énergies renouvelables, solaire et éolienne, avec l’objectif de réduire la dépendance énergétique du Maroc et de couvrir 42% des besoins électriques du Royaume en 2020 et 52 % en 2030. L’ambitieux Plan Solaire marocain, lancé en 2009 sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’inscrit dans le cadre de cette stratégie de développement durable. Il est prévu sur cinq sites: Ouarzazate, Ain Bni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour et Sebkhat Tah. La mise en œuvre du Plan Solaire marocain est confiée à l’Agence Marocaine pour l’Energie Solaire (Moroccan Agency for Solar Energy). Quant au projet d’énergie éolienne, il vise à mettre en place à l’horizon 2020, une capacité de 2000 mégawatts qui correspond à 26% de la production électrique actuelle du pays. Comme ils servent à relier les différentes régions, le souverain a mis un accent particulier sur le transport ferroviaire avec le TGV, les autoroutes dont le nombre ne cesse d’augmenter, le transport urbain avec l’introduction du tramway, les grands aménagements urbains… Tout cela a contribué à faire du Maroc un pays émergent. En juillet 2016, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a inauguré le pont à haubans de Rabat, l’un des plus beaux en Afrique et qui fait partie de l’autoroute de contournement de la capitale. Baptisé pont Mohammed VI, cet ouvrage est l’un des plus longs ponts à haubans en Afrique, avec ses 950 mètres, ses deux pylônes de 200 mètres de hauteur et son tablier large de plus de 30 mètres. Depuis le début des années 2000, le développement du réseau autoroutier et ferroviaire au Maroc, a nécessité la construction de nombreux ponts et ouvrages hydrauliques. Parmi ces derniers, on compte également le viaduc d’El Hachef, entre Asillah et Tanger, long de 3,5 kilomètres. Inauguré le 15 novembre 2018 à Tanger par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président français Emmanuel Macron, le train à grande vitesse Tanger-Casablanca «Al Boraq», est l’un des événements marquant de l’année, puisqu’il s’agit d’une première au Maghreb et en Afrique. Tout comme Sa majesté le Roi Mohammed VI accorde un intérêt particulier au développement rapide des autoroutes, de façon à relier un nombre toujours plus grand de villes et d’agglomérations au réseau autoroutier national. En l’espace de deux décennies, cette politique a montré toute son efficacité, 60% de la population étant aujourd’hui directement reliée au réseau autoroutier. Toutes les villes de plus de 400.000 habitants sont ainsi reliées au réseau autoroutier. Avec plus de 1.800 km, le Maroc compte l’un des plus longs réseaux d’autoroutes en Afrique, en plus d’un de plus de 1 600 km de voies express gratuites. Sur des décisions Royales, la politique d’extension du réseau autoroutier et d’amélioration urbaine et interurbaine ne pouvait pas faire l’impasse de la construction des tunnels. En juin 2010, l’ouverture du tunnel Marrakech-Agadir a signé la réalisation du premier tunnel autoroutier du Maroc. Les pieds bien ancrés dans le sol, le Maroc se lance dans les airs. Le pays s’est doté d’un système d’observation de la terre depuis l’espace, en mettant en orbite en 2017 et 2018, successivement les satellites «Mohammed VI-A» et «Mohammed VI-B». A la pointe de la technologie, les deux satellites sont complémentaires et permettent d’assurer une couverture plus rapide des zones d’intérêts. Ils serviront à une large palette d’activités, allant des activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, en passant par le suivi des activités agricoles, la prévention et la gestion des catastrophes naturelles, le suivi des transformations environnementales et de la désertification, la surveillance des frontières et du littoral… Son appel à la consolidation de l’Etat de droit, la dynamique insufflée au Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la réforme du Code de la famille, l’évaluation des réalisations des cinquante années précédentes, la promotion de l’égalité entre les genres, la mise en œuvre de l’Initiative nationale pour le développement humain -INDH-, grand chantier de règne s’il en est, pour lutter contre la pauvreté et promouvoir l’insertion des couches sociales défavorisées dans le tissu économique à travers les projets générateurs de revenus, sont autant de grands chantiers que S.M le Roi a ouverts au cours de son règne.
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