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C’est un documentaire remarquable. « Rencontrer mon père », d’Alassane Diago, sort ce mercredi 20 février sur les écrans français. Il sera également projeté hors compétition dans la sélection « Panorama » du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco) qui ouvre ses portes ce samedi 23 février au Burkina Faso. Le jeune cinéaste sénégalais y raconte comment, après vingt ans d’absence, il a retrouvé son géniteur.

Quand il était petit, Alassane Diago allait chaque jour attendre des heures à la gare routière, espérant le retour de son père. Celui-ci parti au Gabon, pour y trouver du travail, n’est jamais revenu, abandonnant sa femme et ses enfants. À l’âge adulte, devenu cinéaste, le jeune homme est parti retrouver les traces de son géniteur, pour s’expliquer avec lui et surtout pour comprendre.

Refaire sa vie ailleurs

« La réintégration est toujours très douloureuse. C’est pour cela que certains préfèrent – une fois qu’ils ne réussissent pas à faire fortune là-bas – tout simplement de ne pas rentrer et de refaire leur vie ailleurs, comme l’a fait mon père au Gabon. »

La possibilité d’une réconciliation

Rencontrer mon père est un film dur, poignant. Le cinéaste y affronte son père et le pousse dans ses retranchements. Le vieil homme s’explique, se défend, s’énerve, jusqu’à la fin, jusqu’à l’ébauche d’une possible réconciliation.

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