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Aujourd’hui, des gouvernements des pays les plus puissants de la Terre et de Mars sont très intéressés à défier Dieu et les lois de la nature au nom de pseudo-droit des gens à agir selon leurs idées sans aucun garde-fou moral et éthique.

À travers la diffusion de l’idéologie wokiste qui redéfinit la finalité de l’existence de l’homme, en tentant d’imposer les modalités de vie de certaines minorités à la majorité des gens, à travers la promotion d’une nouvelle culture morale qui transforme les vices de ces dernières en ressources sociales et en normes.

Le marginal ne vit plus sa condition comme une sanction mais une simple option de son esprit libertaire.

En effet, cette croisade de la normalisation du vice qui a ses « Godefroy de Bouillon », à la tête des grandes nations occidentales qui sont économiquement et culturellement influentes dans la fondation de la civilisation universelle, induit une juridisation de la société avec ses juges de paix qui travaillent à définir un corpus juridique de reconnaissance et de normalisation du vice par des instances étatiques qui ont en substance pour mission de l’imposer à tous comme un acquis historique obtenu de « hautes luttes ».

Le triomphe de cet ordre woke est ainsi devenu un puissant catalyseur des oppositions sociétales actuelles à travers le monde.

Il a en effet, réveillé parmi la grande majorité des citoyens attachés aux valeurs traditionnelles, religieuses et familiales, une levée de boucliers qui fracture les sociétés contemporaines en deux camps retranchés.

Partout dans le monde occidental où le wokisme est en passe de s’imposer en caporalisant et réduisant au silence l’Eglise, les partis politiques et mouvements faisant la promotion d’un conservatisme réactionnaire ont le vent en poupe en tant que nouveau parangon de la normalité éthique.

Ces partis politiques et mouvements, qualifiés de droite extrême, progressent avec un soutien populaire qui a permis par exemple aux États-Unis, le retour fulgurant et inespéré à la tête du pays, d’un certain Donald Trump qui a fait justement de la restauration de la morale et des valeurs traditionnelles, le pilier de sa gouvernance frénétique.

Ceux qui soutiennent cette réaction veulent préserver l’altérité de leur civilisation millénaire basée sur des valeurs, une morale et une éthique qui leur sont propres.

La révolution iranienne qui fête ses 46 ans en cette année 2025, a eu pour moteur cette volonté du peuple iranien de préserver son identité musulmane contre toutes les altérations et alternatives que la « révolution blanche » du Shah avait charrié dans ce pays à l’Histoire plusieurs fois millénaires à travers l’intrusion arrogante d’une culture et d’un mode de vie contraires à ses mœurs et croyances.

De ce point de vue, elle a été à l’avant-garde des luttes et de la résistance des peuples face au triomphe et à la normalisation vicieuse du vice dans la civilisation universelle actuelle.

La révolution et l’institution d’une République Islamique en Iran avaient pour objectif existentiel de préserver l’identité, la culture et la civilisation perse de l’anéantissement.

Ceux qui combattent cette révolution depuis 46 ans sont ceux-là qui font aujourd’hui la promotion du wokisme, contestant ouvertement la consubstantialité des sexes à la nature même des êtres humains, qui est désormais laissée à l’appréciation de chacun et cela dès les classes maternelles. Les chrétiens disent sacrilège et les musulmans astafroulaye.

L’attirance charnelle pour une personne de même sexe considérée comme un péché par toutes les religions révélées et par l’Organisation Mondiale de la Santé, il n’y a pas si longtemps, comme une pathologie, est désormais érigée en norme dans la quasi-totalité des nations occidentales et en voie d’exportation et d’imposition dans les pays faibles notamment en Afrique.

Les Iraniens ont donc eu le nez creux de se mettre à l’abri de cette fange en décidant souverainement de se doter d’une République Islamique qui combat toute « cette folie », selon Trump.

Un adage persan lui affirme : « Un enfant face à une boîte remplie de bonbons en prendra un, puis un autre et encore un autre jusqu’à ce que la boîte soit vide, si l’on ne lui tape pas sur les mains avant. »

Ce réveil pour la défense des valeurs morales et éthiques, qui nourrit désormais les positionnements politiques de l’Afrique à l’Asie, en passant par les Etats-Unis, la Russie, l’Europe et un peu partout dans le monde, intervient plusieurs décennies après que les Iraniens l’aient implémenté dans leur quotidien et la gouvernance de leur pays.

Comme le disait John Stuart Mill (philosophe, logicien et économiste britannique), lors d’un discours prononcé à l’Université St Andrews en 1867: « Ne laissez personne apaiser sa conscience en lui faisant croire qu’il ne peut faire de mal s’il ne participe pas, et ne donne pas son avis. Les hommes méchants n’ont besoin de rien de plus pour parvenir à leur fin, que d’hommes bons qui contemplent sans intervenir. »

Il s’agit donc maintenant pour chacun de nous de décider de participer ou non à la rébellion en cours contre Dieu (qui a subi une défaite stratégique importante avec la parousie de Trump mais qui est loin d’être éteinte), en gardant toutefois à l’esprit que l’Heure approche où les saints et les assassins passeront tous à la caisse pour solder le coût de leurs actions et/ou inactions.

Prof. Moritié

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