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Depuis la Doctrine Monroe de 1823, les puissances européennes ne fondent plus l’Histoire sur tout le continent Américain et plus précisément en Amérique latine.

Jusqu’à tout récemment, la bien nommée Communauté Internationale dans le Monde arabo-musulman et particulièrement au Proche et Moyen-Orient était incarnée par un seul et même pays, à savoir les États-Unis.

Depuis 2014, la Russie et la Turquie y ont pris de l’ascendance en tant qu’acteurs de premiers cercles.

L’Extrême-Orient asiatique a été aménagé suivant leurs intérêts au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale par les Etats-Unis et l’URSS.
La Chine s’y affirme depuis plus d’une décennie maintenant comme la puissance tutélaire.

Les puissances européennes y sont totalement inconnues et comme on le dit chez nous: « Elles ne peuvent rien y créer ».

C’est donc en Afrique seule, que depuis le milieu du 19e siècle, les puissances européennes ont droit de cité et se comportent (toujours selon une expression bien de chez nous).

Malheureusement pour elles, cette influence est remise en cause par les jeunes générations qui ont réussi à la faire fortement reculer ces cinq dernières années.

Une régression qui se poursuit d’ailleurs à un rythme dynamique.

Finalement, l’empire des européens est en train d’être ramené à sa proportion congrue, c’est-à-dire, aux limites géographiques de l’Europe continentale.

Dès lors, bientôt, des puissances comme la France ou la Grande-Bretagne cesseront de fonder l’Histoire en Afrique pour le faire en Pologne, en Moldavie et peut-être en Ukraine.

Nous sommes actuellement témoins d’un recul historique de la domination européenne sur l’ordre du jour international.

Tout Empire périra, avait suggéré quelqu’un.

Prof. Moritié Camara

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