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Une simple sonnerie a suffi pour déclencher une enquête digne des romans policiers.
C’était un mercredi après-midi comme un autre pour les hommes de la Brigade de Recherche et d’Intervention BRI de Bouaké, lorsqu’un appel anonyme venu du Burkina Faso leur parvint.
À l’autre bout de la ligne, une voix annonçait la présence de deux hommes recherchés pour un vol spectaculaire de 56 millions de francs CFA, survenu quelques jours plus tôt à Ouagadougou.
Pas un instant à perdre, les agents de la BRI se mirent en mouvement, comme une mécanique parfaitement huilée.
Une traque éclair dans les rues de Bouaké.
L’affaire aurait pu rester une énigme de plus dans les annales des faits divers, mais la BRI n’est pas du genre à laisser filer des criminels sous son nez.
Exploitant les maigres informations reçues, les enquêteurs identifient rapidement l’un des suspects : un jeune homme du nom de W.S. domicilié dans un quartier modeste de Bouaké.
À 12h30, le commandant de la BRI et son équipe se dirigent vers le lieu d’habitation du suspect. Les agents avancent prudemment, tous les sens en alerte. Une fois sur place, ils ne laissent aucune chance à W.S.
Maîtrisé sans la moindre échappatoire, il est immédiatement conduit au poste pour un premier interrogatoire.
La suite des aveux, aussi rapide qu’inattendue
Sous l’œil attentif des agents de la BRI, W.S. se montre étrangement coopératif.
Peut-être était-ce la fatigue de la cavale, ou la pression des événements, mais il ne tarde pas à révéler l’endroit où se cache son complice, Z.H., un élève de 19 ans, également burkinabè.
Les agents n’hésitent pas et se dirigent vers le second domicile. L’intervention est rapide et efficace. Z.H. est lui aussi interpellé, sans résistance.
De retour à la base de la BRI, les deux jeunes hommes ne font pas de difficultés pour avouer leur implication dans le braquage.
W.S. et Z.H. racontent comment, attirés par la promesse de richesse facile, ils ont rejoint trois autres complices restés au Burkina. Les aveux sont clairs et détaillés ; il ne reste plus qu’à préparer la suite judiciaire.
 
Sur ordre du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Bouaké, les deux suspects sont confiés au Bureau Central National Interpol pour un retour sécurisé au Burkina Faso, où ils devront rendre compte de leurs actes.
 
Dans cette affaire de 56 millions volés au Burkina Faso, la police ivoirienne n’a eu besoin que de quelques heures pour résoudre l’énigme et appréhender les auteurs.
 
Source: Police secours
 
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